Purina N°1 est une dystopie qui révèle l’envers du décor du monde fantastique des jeux vidéo. Sous la forme d’un faux reportage, il documente ce monde construit autour d’un culte étrange : la chasse de créatures mystiques. Tous les personnages interviewés se souviennent d’Edouard, un enfant qui a mystérieusement disparu avec ce monde.

Camille, vingt-six ans, assistante dans une galerie d’art, a pour mission de s’occuper quelques jours de Masato Kimura, un concepteur de jeux vidéo japonais, venu présenter sa dernière création en France. Indifférente à son univers dont elle ne connaît rien, Camille se trouve face à un homme impénétrable et inaccessible, jusqu’au moment où Masato s’intéresse à elle et lui propose d’être le visage de son prochain jeu.

Nous sommes en 2015, Ali est un ouvrier tunisien employé en Italie sur un chantier de désamiantage. Il apprend que les visas de sa femme et de sa fille restées au pays sont finalement prêts. Pour accueillir sa femme, il va devoir faire un choix.

Depuis l’attentat de Charlie Hebdo, Jean-Pierre Cagnat dessinateur de presse, ne dessine plus. La Bibliothèque nationale de France lui propose d’archiver en partie sa production. Après son divorce avec ma mère, il a laissé ses 17 000 dessins dans la cave de la maison familiale qu’il n’habite plus. Bien qu’il y soit toujours le bienvenu, il n’y est pas retourné depuis 10 ans. Moi, sa fille, je lui propose que nous passions un accord : je l’aide à faire son tri pendant qu’il me raconte sa vie d’homme-dessinateur à la lumière de son œuvre que je ne connais pas.

Je suis seule dans un appartement. En face, un lac. Je dois y plonger l’urne funéraire de ma mère adoptive. Tel était son vœu. Comment faire ? Soudain, le fantôme de ma mère coréenne réapparaît. Ma fille de 18 ans vient me soutenir. Il s’agit d’un film sur la transmission, l’amour filial et l’art comme issue de secours.

Romain ne cessait d’en parler, il souhaite réaliser ses propres films dans une perspective égalitaire. Mais entre grotesque et catastrophe industrielle, son premier tournage se résume à une accumulation cauchemardesque de contraintes et malchances, jusqu’au comique. Romain se heurte alors à une violence bien pire que celle de l’industrie pornographique : le regard social. Épaulé par ses amies fidèles Isaure et Andrée, il doit composer avec une nouvelle notoriété qui le dépasse et se confronter à la violence de la stigmatisation. Se pose alors la question de l’après-porno et pourquoi pas de la perspective d’une relation de couple.

Comment la cuisine peut devenir un outil d’intégration pour de jeunes migrants isolés... Au lycée hôtelier de Treignac, des adolescents de toutes les nationalités sont pris en charge pour obtenir le CAP cuisine. Le film rend compte de leur parcours de reconstruction, tout en se faisant le récit d’une savoureuse rencontre entre ces jeunes d’ailleurs avec la cuisine française, et leur cheffe Catherine Grosjean !

Tom, un adolescent solitaire et fan de drones, croise la route d’une bande libre et joyeusement anarchiste qui l’entraîne dans une série de braquages avec des drones, aussi furtifs qu’impressionnants. Le temps d’un été, c’est un monde d’exaltation, d’amour et de danger qui s’ouvre alors à lui.

Lenfant, quinze ans, et sa chienne Spirale, font la route depuis peu avec une bande de travelers. L’hiver approchant, la vie dans le groupe et dans les champs devient de plus en plus difficile. Il va falloir s’adapter ou partir.

Le rat est un jeune élu de la République et ce matin il court de rendez-vous en rendez-vous sans avoir une seconde à lui. Tempérament sanguin, humeurs inconstantes, maladivement égocentrique et mégalomane, notre homme a tout d’un vrai chef ! Eh oui : depuis que le monde est monde, le rat est rat.