Cinéma du réel : les films soutenus en sélections
Plusieurs films soutenus par la Région Nouvelle-Aquitaine sont sélectionnés au festival Cinéma du Réel dont la 45e édition se déroule du 24 mars au 2 avril à Paris.
Compétition
Ici Brazza d’Antoine Boutet
Long métrage documentaire / Production : Sister Productions / Distribution : New Story / 87 min/ France / 2023 / VF
Soutien à l’écriture, au développement et à la production de la Région Nouvelle-Aquitaine en partenariat avec le CNC et accompagné par ALCA.
À Bordeaux, cinquante-trois hectares en friche se préparent à accueillir un vaste projet immobilier. Le film suit sur 10 ans le chantier, des différentes étapes de construction à l’avènement d’un "nouvel art de vivre".
Ana Rosa de Catalina Villar
Long métrage documentaire / Production : L’Atelier Documentaire / 90 min / France, Colombie / 2023 / Espagnol (VOSTF)
Soutien au développement et à la production de la Région Nouvelle-Aquitaine en partenariat avec le CNC et accompagné par ALCA.
L’histoire d’Ana Rosa a hanté mon adolescence. On ne parlait jamais d’elle dans la famille, ni mon père, ni mon oncle psychiatre, ni ses fils. Mais on m’a assez dit que je lui ressemblais. Puis qu’elle était “folle”. Qu’elle avait subi une lobotomie... J’ai voulu devenir psychiatre et je suis devenue cinéaste... L’histoire d’Ana Rosa me poursuit, parce qu’elle est tragique, qu’elle parle des femmes, du fonctionnement du cerveau, et parce qu’à travers elle, on peut comprendre quelque chose des rapports de la psychiatrie à la société.
Adieu Sauvage - L’Épidémie des cordes de Sergio Guataquira Sarmiento
Unitaire TV Documentaire / Production : Grand Angle Productions, Fox The Fox / 52 min / France, Belgique / Espagnol (VOSTF) / 2022
Soutien à la production de la Région Nouvelle-Aquitaine en partenariat avec le CNC et accompagné par ALCA.
Depuis les années 2000, plusieurs vagues de suicides se succèdent dans la population amérindienne de l’Amazonie colombienne. Les hommes se suicident par mal d’amour. Leurs femmes les quittent pour des "Blancs". Ces derniers pensent que l’Indien ne ressent rien car ils ne s’expriment pas comme eux et, dans leur langue, il n’y a pas de mots pour désigner les sentiments. Est-il possible que tout un peuple ne ressentent rien, n’aient aucun sentiment et aucun mot pour parler d'amour ?
Séances spéciales
Mon pire ennemi de Mehran Tamadon
Long métrage documentaire / Production : L’Atelier documentaire / France, Suisse / 2023 / 82 min / VOSTF
Soutien au développement et à la production de la Région Nouvelle-Aquitaine en partenariat avec le CNC et accompagné par ALCA.
"Je ne peux pas aujourd'hui retourner dans mon pays, l'Iran, sans y rester bloqué et subir des interrogatoires. Je compte filmer ici en France mon propre interrogatoire, tel que les agents du régime iranien pourraient me le faire subir, puis partir en Iran avec et le leur remettre. Ce film s'achèvera-t-il sur ma liberté de circuler entre l'Iran et la France ?"
Là où Dieu n’est pas de Mehran Tamadon, en lien avec Mon Pire Ennemi, est également diffusé.
Le Fleuve n'est pas une frontière de Alassane Diago
Documentaire I Production : L’atelier documentaire, Les films Hatari, IndigoMood Films, Ma.ja.de.Filmproduktions / France, Allemagne, Sénégal, 105 min
Soutien au développement et à la production de la Région Nouvelle-Aquitaine en partenariat avec le CNC et accompagné par ALCA.
En 1989, après un accrochage près de la frontière entre bergers Mauritaniens et paysans Sénégalais, a eu lieu une incroyable escalade de violence raciste dans les deux pays. Très vite, des milliers de Noirs Mauritaniens furent chassés vers le Sénégal, et des milliers de Maures du Sénégal vers la Mauritanie. Ces évènements firent des milliers de morts et des dizaines de milliers de réfugiés. Aujourd'hui, malgré les apparences, les plaies ne sont pas refermées.
The Soiled doves of Tijuana de Jean-Charles Hue
Documentaire / Produit par The Dark / Distribué par The Dark / France / 1h30 / Espagnol VOSTF
Soutien à l’écriture, au développement et à la production de la Région Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec le CNC et accompagné par ALCA.
Je vais régulièrement à Tijuana depuis plus de 15 ans et j’y croise depuis toujours les silhouettes fantomatiques de femmes qui hantent les lieux. Habillées en tenues fantoches et maquillées à outrance ou au contraire au plus près de l’apparence de la Vierge, elles vivent dans leur monde. Elles sont littéralement "ailleurs". Je les appelle "les dames blanches".
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Adieu Sauvage
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Le fleuve n'est pas une frontière
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