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11 mars > 19 avril 2019 : Dominique Celis, auteure rwandaise

Dominique Celis, écrivaine rwandaise vivant à Kigali, est la lauréate de la résidence francophone Afriques-Haïti 2019. Grâce au partenariat entre ALCA et l’Institut des Afriques, elle partagera son temps à l’écriture de son roman épistolaire Lettres sur un retour au pays maternel  et à sa participation à La semaine des Afriques, programmée du 25 au 31 mars 2019.

Dominique Celis est agrégée en philosophie. À la suite du génocide des Tutsi en 1994 qui décime une partie de sa famille maternelle, elle a écrit sur le sujet des articles, parus dans la revue Aide-Mémoire des Territoires de la Mémoire. Elle a par ailleurs fondé Ni Putes Ni Soumises Liège et milité au R.A.P.P.E.L., Réseau d’actions pour la promotion d’un État laïque.

Rencontres avec Dominique Celis

Mardi 19/03 – Université Bordeaux Montaigne, Pessac
Rencontre avec les étudiants du parcours MIDAF (Master Etudes interdisciplinaires des dynamiques africaines).

Jeudi 21/03 à 19h – Librairie du Contretemps, Bègles
Participation au Cercle de lectures afro-caribéennes, modérée par Beata Umubyeyi Mairesse, sur le thème « Lire le Rwanda ».

Vendredi 29/03 à 18h30 – Librairie La folie en tête, La Réole
Rencontre modérée par Nathalie André (tout public). 

Samedi 06/04 - Escale du livre, Bordeaux (Hall Vitez)
Lettres sur un retour au pays maternel
Rencontre modérée par Nathalie André.

Dans la revue de l’asbl des Territoires de la mémoire, dite « Aide-Mémoire » (am)

  • am n°13, Rwanda 94, le Groupov réinvente le théâtre et crée une œuvre à penser, avril-juin 2000
  • am n°47, Le  mot qui manque, janvier/mars 2009
  • am n° 54, Vivre avec eux , octobre/décembre 2010
  • am n°61, Démocratie et génocide, juillet/septembre 2012

Gêneurs de survivants! La question du génocide des Tutsi, éditions du Centre d’Action Laïque, 2012.

Contribution au numéro spécial anniversaire des 125 ans de la revue de jurisprudence de Liège, Mons et Bruxelles, éditions Larcier, 2013.

Lettres sur un retour au pays maternel  est une autofiction qui se décline en 20 lettres. Elles sont adressées à la sœur d'Erika, la narratrice. Elle lui raconte son histoire d'amour avec un rescapé du génocide des Tutsi. En toile de fond, la cohabitation avec les assassins, la hantise des êtres perdus, la violence du projet politique de réconciliation.


Photo : Gaël R. Vande Weghe

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