Lycéens et apprentis au cinéma en Nouvelle-Aquitaine - Académie de Poitiers – focus sur les films de l’édition 2022-2023
ALCA propose 3 films pour l'édition 2022-2023 du dispositif Lycéens et apprentis au cinéma en Nouvelle-Aquitaine pour l'Académie de Poitiers.
J'ai perdu mon corps de Jéremy Clapin – The Host de Bong Joon-Ho - Lalaland de Damien Chazelle
J'ai perdu mon corps de Jéremy Clapin
Animation – France – 2019 –1h21 – Avec les voix d’Hakim Faris, Victoire Du Bois, Patrick d'Assumçao…
À Paris, Naoufel tombe amoureux de Gabrielle. Un peu plus loin dans la ville, une main coupée s’échappe d’un labo, bien décidée à retrouver son corps. S’engage alors une cavale vertigineuse à travers la ville, semée d’embûches et des souvenirs de sa vie jusqu’au terrible accident. Naoufel, la main, Gabrielle, tous trois retrouveront, d’une façon poétique et inattendue, le fil de leur histoire...
"[…] Le scénario est tiré du roman Happy Hand de Guillaume Laurant, que l’auteur a librement adapté avec Clapin. Un tandem d’écriture fructueux, tant l’imaginaire et la forme s’imbriquent harmonieusement. Très vite, les cadres sur les toits parisiens, la nuit, ouvrent les péripéties de cette créature orpheline à la magie du cinéma, en format Scope. Le mélange des genres est d’une immense finesse, et transcende en images animées ce que les prises de vues réelles auraient peiné à saisir. L’œuvre débute comme un film noir, puis vire au fantastique, au récit d’aventures, à la chronique sociale, au mélodrame et à la romance. Le lien aux origines est savamment tissé dans les allers-retours incessants entre les différents niveaux temporels, parsemés d’ellipses pudiques. Fils d’une violoncelliste et d’un guitariste amateur, le jeune héros, Naoufel, se rêvait pianiste et astronaute. Pas l’un sans l’autre. Terrien et aérien à la fois. Sa collection de cassettes audio, consignes sonores de sa jeunesse, bouleverse. En ressuscitant, grâce au son, les images de ce qui a disparu, ce récit de séparation réussit l’impensable : rassembler ce qui est disloqué. Aidé des accords musicaux de Dan Levy, et des titres de rap, de Brassens ou de Laura Cahen, le ressenti est fort lorsque la dernière scène s’évapore. Celui d’avoir assisté, sans cesse au bord du vide, à une épopée humaine, une tentative de réconciliation."
Olivier Pélisson - Bande à part
The Host de Bong Joon-Ho
Animation – Etats-Unis – 2006 –1h59 – Song Kang-ho, Byun Hie-bong, Park Hae-il, Bae Doo-na, Ko A-sung…
A Séoul, Gang-du tient un petit snack au bord de la rivière où il vit avec sa famille, dont sa fille adorée Hyun-seo. Un jour, un monstre géant surgit des profondeurs de la rivière et attaque la foule. Gang-du tente de s'enfuir avec sa fille, mais elle est enlevée brusquement par le monstre, qui disparaît au fond de la rivière. La famille Park décide alors de partir à la recherche de la créature, pour retrouver Hyun-seo...
"Bong Joon-ho réinvente le mythe de Godzilla, le monstre japonais, avec ce qu’il sait faire de mieux : une fresque familiale et un regard acide sur la société. Mêlant fantastique, aventure et humour, le film s’agrémente de notes tendres, autour de Hyun-seo. Une réflexion fine sur l’ingérence, les conséquences écologiques de l’intervention humaine et la peur."
Myriam Desvergnes - A voir à lire
Ressources pour exploiter le film
The Host – Dossier pédagogique
The Host - Fiche élève
Lalaland de Damien Chazelle
Comédie musicale – Etats-Unis – 2016 –2h08 – Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend, JK Simmons…
Los Angeles. Mia, actrice enchaînant les castings infructueux, et Sebastian, pianiste qui désespère de voir le jazz mourir à petit feu, se croisent à deux reprises le temps d’une journée chaotique. Quelques semaines plus tard, ils se retrouvent à nouveau par hasard à l’occasion d’une fête, et manifestent l’un pour l’autre une hostilité teintée d’ironie. Sur les collines de Los Angeles, Mia et Sebastian esquissent toutefois quelques pas de danse, et derrière leur opposition affichée se dessine une possible attirance. De fil en aiguille, ils se rapprochent et finissent par tomber amoureux le temps d’une soirée féerique, qui les mène d’un cinéma au planétarium de l’observatoire Griffith. C’est l’amour fou, mais le couple est vite rattrapé par les tracas de la vie. Tandis que Mia, fatiguée des castings, travaille sur un one-woman-show, Sebastian accepte de rejoindre le groupe de Keith, l’un de ses anciens collègues, pour financer son futur club de jazz. Il part en tournée, le couple souffre de la distance, et les désaccords éclatent lors d’un dîner. Retenu par un shooting photo, Sebastian rate la première du spectacle de Mia, qui connaît un accueil glacial. Dépitée, la jeune femme plaque tout pour rentrer dans sa ville natale. Mais Sebastian reçoit un appel d’une directrice de casting et pousse Mia à tenter sa chance.
Cinq ans plus tard. Si Mia et Sebastian ne sont plus ensemble, ils ont réalisé leurs rêves. Un soir, Mia se rend par hasard dans le club de son ancien compagnon. Le temps d’une chanson, ils imaginent ce qu’aurait pu être leur histoire dans d’autres conditions et, par un dernier sourire, se disent adieu.
" Comédie musicale moderne qui plonge dans les racines du genre, La La Land est un bijou dont Emma Stone et Ryan Gosling sont les joyaux précieux. Une fille rencontre un garçon, ça se passe à Hollywood : elle est aspirante actrice, il est musicien de bar. Sur le papier, La La Land, dirigé par le jeune réalisateur prodige de Whiplash, n’est qu’un film de plus sur les rêves de deux jeunes gens d’aujourd’hui. Mais sur l’écran, c’est bel et bien un rêve de cinéma, qui se déploie et s’envole, paie son tribut à tous ses grands prédécesseurs – Chantons sous la pluie, Tous en scène, West Side Story, mais aussi Les Parapluies de Cherbourg et Tout le monde dit I Love You… – tout en réinventant le genre."
Isabelle Danel - Bande à Part.
Ressources pour exploiter le film
Lalaland – Dossier pédagogique
Lalaland – Fiche élève
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