Journée mondiale de l’océan : les éditions Zeraq sur le pont
Publié le
07/06/2022
À l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, qui a lieu chaque année le 8 juin, les éditions bordelaises Zeraq diffusent de manière exceptionnelle des titres de leur catalogue en lien avec les questions océanes et écologiques.
Que prévoient les éditions Zeraq à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan ?
Nous n’organisons pas à proprement parler d’événement physique lors de cette journée qui rassemble de nombreuses personnes en de nombreux lieux, notamment sur les littoraux. Nous avons néanmoins décidé de rediffuser et donc de remettre en vente des livres de sensibilité écologique, à l’instar d’Un océan de plastique de Franco Borgogno (2019) et d’Une course pour la planète : le Vendée Globe aux côtés de la science de Jean-Pierre Pustienne et Laura Damiola (2020). Les médiathèques se sont montrées réceptives à cette initiative et nous nous en réjouissons.
Les éditions Zeraq sont spécialisées dans la navigation maritime et comptent dans leur catalogue des titres relatifs à des sujets environnementaux (pollution, montée des eaux, etc.). Comment s'est mise en place l'ouverture à ces sujets ?
Les éditions sont nées en 2014 d'un engagement personnel, étant moi-même un Vénitien ayant grandi dans l'eau. Si nous traitons depuis l'origine la navigation maritime d'un point de vue technique, nous nous préoccupons de plus en plus des problématiques environnementales. En 2017, nous avons ainsi publié Océan cherche avenir : récits d'anticipation d'écologie marine de Jean-Luc Coudray. Depuis, nous publions chaque année un livre en lien avec ces thématiques, à l'instar d'Un océan de plastique. Ces deux essais abordent le sujet de la pollution de manière critique. D'autres ouvrages ont une approche plus positive, en ce qu'ils apportent des solutions, comme Une course pour la planète, livre construit à partir de données recueillies lors de la course. À l'automne de cette année, sortira un essai lui aussi "positif" sur la plongée libre.
Pensez-vous qu'il faille être personnellement engagé en faveur de la défense de l'environnement pour publier ces textes ?
Je ne me définis pas comme quelqu'un d'engagé mais plutôt de sensible, en raison de mon enfance vénitienne mais aussi de ma formation universitaire de naturaliste. En revanche, la collaboration avec des auteurs engagés comme Jean-Luc et Philippe Coudray a été essentielle pour continuer d'aborder ces sujets dans notre catalogue. Il y a trois ans, nous avons d'ailleurs lancé une nouvelle série hors-collection avec Musée des Animaux et monstres marins dans la littérature (2019), avant de publier Musée insolite des machines marines (2021) puis l'année prochaine un troisième opus dédié aux vagues. Destinés au grand public, les livres de cette collection défendent un angle sensible, voire engagé.
Du point de vue de la production, nous travaillons depuis la création de la maison d'édition avec un imprimeur et éditeur italien, Rubbettino print, qui présente la plupart des labels et certifications au regard du respect de l'environnement. La plus importance de ces garanties se présente sous le libellé "Projet green books" et consiste à ce que pour chaque arbre utilisé pour les besoins de l'impression, un nouvel arbre soit planté. Au quotidien, nous adoptons une consommation raisonnée des outils numériques et nous réduisons le plus possible nos envois physiques.