ALCA organise depuis la rentrée 2021 un nouveau prix du court métrage destiné aux lycéens et jeunes en formation des établissements scolaires de Nouvelle-Aquitaine, pour lequel sont en lice quatre films soutenus par la Région et dont la révélation aura lieu le 24 mai prochain au théâtre Le Liburnia, à Libourne (33). Rencontre avec Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller, réalisatrices de Pile poil.

Qu'attendez-vous des rencontres avec le public jeune autour de votre film ?

Pouvoir échanger avec eux après le film, mieux percevoir comment ils ont reçu le film, ce qu'ils en ont retenu, est toujours intéressant et joyeux – d'autant plus que notre personnage principal est une fille de 18 ans ! Et l'aspect transmission est aussi important pour nous : pouvoir échanger avec le public jeune sur la manière dont un film est fabriqué, sur les différents métiers du cinéma, sur l'importance de chaque personne impliquée. Et avoir parfois la sensation de pouvoir apporter des informations qu'ils n'auraient pas pu avoir ailleurs, et qui sait, peut-être d'inspirer quelques vocations !  

Dans quelle mesure la participation à des prix comme celui-ci prolonge-t-elle ou enrichit-elle la vie du film ?

Le court métrage reste un médium assez peu diffusé, hormis dans les festivals de court métrage, et chaque occasion de diffusion d'un court est donc enthousiasmante. Les prix comme Haut les courts ! prolongent la vie d'un court non seulement en les diffusant mais aussi par leur dispositif, qui implique des discussions et débats entre les jeunes spectateurs et donc une réflexion sur ce qu'ils ont regardé ensemble, et sur les différentes manières dont cela a pu être perçu.

Pile poil (de Laurianne Escaffre et Yvonnick Muller – Fr – 2018 – 21’ – avec Grégory Gadebois et Madeleine Baudot), César 2020 du meilleur court métrage.

Synopsis : Dans trois jours, Élodie passe l’épreuve d’épilation de son CAP d’esthéticienne. Son père, Christophe, boucher, aimerait bien qu’elle l’aide davantage à la boucherie.