Les coordinatrices du réseau ont dès le début du confinement voulu garder le lien avec le public du territoire composé de 10 communes, comptabilisant 20 000 habitants. Le thème porté par le Réseau Médullien des bibliothèques en 2020 est celui de l’Ailleurs, du Dehors. Nous étions donc dans une sorte de mise en abyme avec le contexte sanitaire.

L’idée 

• De nombreuses animations étant stoppées net, les gens étant confinés chez eux, il a été choisi de faire participer le public, dans la lignée des ateliers créatifs que le réseau propose régulièrement. Le but était de rendre acteurs nos publics et ce même à distance.
• Chaque semaine, les familles étaient invitées à créer ensemble sur le thème des mots, du land art, des objets du quotidien, de la cuisine en circuits courts, toujours en lien avec cette grande thématique de dehors /dedans ; puis à nous envoyer leurs créations.
• Toutes les invitations sont répertoriées en annexe.

L’organisation 

• À partir du 4 avril jusqu’au 31 mai, 9 invitations à créer ont été envoyées.
• Elles ont été postées chaque week-end, sur la page Facebook de la cdc Médullienne, partagées dans les communes et publiées dans les Actualités du portail Internet du Réseau Médullien des bibliothèques.
• Les participants avaient jusqu’à 15 jours après la réouverture des structures pour déposer leurs créations. Ils pouvaient donc le faire par mail mais aussi dans leur bibliothèque préférée.

Impact

• La visibilité de la communication ?
  Nombre de vues sur Facebook : 5 184
  Nombres de clics : 305
• La participation ?
  Plus de 25 personnes ont participé à cette opération. 55 créations ont été reçues.
  Les invitations 2 et 6 ont eu le plus de succès : le land art et les acrostiches Dehors /Dedans. Chacune a comptabilisé une dizaine de participations.
  L’invitation "émotitre" n’a pas suscité l’adhésion.

Contraintes

La contrainte principale est liée à la situation de confinement et à la seule communication numérique.
Nous ne savons pas vraiment si les habitants ont bien compris notre invitation à créer. La limite est d’avoir aucun autre moyen, papier ou le contact direct avec les usagers pour expliquer la démarche, et ce qu’on attend d’eux.
Nous connaissons le nombre de vues sur Facebook mais nous ne savons pas combien de personnes ont vu nos actualités sur le portail internet du réseau des bibliothèques.
L’autre contrainte a été de mobiliser toutes les équipes autour de ce projet fédérateur pour les impliquer, pour qu’elles relaient l’information par leurs médias numériques mais aussi pour les faire réfléchir à la thématique de l’invitation.
Des rencontres en visio régulières, environ tous les 20 jours, ont permis d’informer, d’expliquer et de récolter les idées des salariés et bénévoles du réseau.

Portée/points forts

• Un contact régulier, une création de rdv avec les habitants tous les week-ends
• Un appel à la population pour participer, pour être acteurs autour d’une « œuvre » collaborativeUne réflexion sur un plan de communication numérique au niveau de la CDC ; des lectures filmées des 2 coordinatrices, et de 2 bibliothécaires ont été diffusés par les medias de la CDC ainsi que des sélections de ressources numériques ont été mises sur le portail et envoyées régulièrement par mailing via le SIGB.

Développements 

• 2 invitations ont été retenues pour les proposer sur place tout l’été 2020 : le public pourra créer l’acrostiche Dedans / Dehors et les proverbes farfelus dans les bibliothèques ; le matériel nécessaire a été distribué, une affiche de communication et de flyers également.
  Ces invitations ont été pensées pour qu’elles demandent peu de temps et laissent libre cours à l’imagination.
  Le petit plus : elles permettent de réguler la circulation des personnes au sein des bibliothèques (le nombre est limité en raison de la crise sanitaire) en proposant lors de période d’affluence une activité à l’entrée pour patienter.
• projet de réaliser une petite exposition itinérante à partir de l’automne

Le réseau médullien a également offert des vidéos de lectures des bibliothécaires d’albums édités par l’Ecole des loisirs, mais aussi du Prix UNICEF 2020, demandant les droits à tous les éditeurs concernés. Ces vidéos ont été enlevées début juin.