L'auteur québécois Richard Vallerand, lauréat de la résidence croisée Nouvelle-Aquitaine/Québec 2022
Publié le
05/04/2022
L'auteur québécois Richard Vallerand est le lauréat 2022 de la résidence d’écriture francophone Nouvelle-Aquitaine/Québec, portée par ALCA et l’Institut canadien de Québec (ICQ), dans le cadre de la coopération historique entre la Région Nouvelle-Aquitaine et la province de Québec. Il est accueilli en résidence dans la région durant deux mois. Cet échange vise à favoriser la création, l’expression et le rayonnement des auteurs et des illustrateurs entre les deux pays.
Avant de plonger dans l’édition et la BD, Richard Vallerand a d’abord œuvré pendant près de 20 ans dans le milieu du cinéma d’animation et du jeu vidéo. Pendant cette période, il a participé à la fondation de Sarbakan, une société qui a grandement contribué à l’émergence d’une industrie vidéoludique à Québec. Dans cette entreprise, il agit en tant que directeur de création. Il y conçoit en équipe plusieurs jeux d’aventures publiées sur les sites d'éditeurs de contenus télévisuels tels que Warner Bros, Nickelodeon et Disney Interactive.
À partir de 2011, il décide de se consacrer exclusivement à la bande dessinée. Avec un collectif d'auteurs, il participe à la création de l'atelier « La shop à bulles ». Dans ce lieu, il réalise plus d'une dizaine d'œuvres, notamment L’arbre à Murphy dans le collectif : Forêt et bucheron, chez Glénat et Le vol TS-236, les carnets du commandant Robert Piché (2014), avec Sylvie Roberge au scénario. Il est un collaborateur régulier du magazine Curium avec sa série Les Laborats, dont les 3 premiers albums sont parus aux éditions Michel Quintin. Il a aussi réalisé les dessins pour Automne rouge, un roman graphique écrit par André-Philippe Côté, aux éditions La Pastèque.
Arthur Leclair, projectionniste ambulant, écrit par Normand Grégoire, est un scénario riche en passion, pétrie à la fois par la petite et la grande histoire. L’intrigue s’étale sur deux époques. La première s’intéresse au périple d’un projectionniste ambulant qui parcourt la campagne et les villages afin de présenter ses compilations de courts-métrages muets. Alors qu’il n’en est encore qu’à ses balbutiements, le cinéma se déploie un peu à la manière des fêtes foraines. La deuxième partie, plus sombre, montre l’avènement des salles obscures alors que le cinéma est confronté à l’opposition grandissante de l’Église et que ce médium devient une industrie poussée par un capitalisme sauvage.