Dans le cadre d’un partenariat entre l’Institut des Afriques (IdAf) et ALCA, Jacques Houégbè, auteur béninois d’un recueil de nouvelles policières, a été accueilli en résidence d’écriture à La Prévôté (Bordeaux), pour y travailler sur son premier roman policier, intitulé Dernières confessions d’un tueur.
Après des études au Bénin, à l’université de Parakou puis à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature, Jacques Houégbè, juriste de formation, est actuellement greffier au tribunal de commerce de Cotonou. C’est donc au cœur de son univers professionnel qu’il puise sa matière romanesque. En avril 2018, il publie un recueil de nouvelles policières paru aux éditions Plurielles à Cotonou, La Danse des spectres. Né en juillet 1982, il explore à l’approche de ses 40 ans, un domaine littéraire très peu présent dans l’édition africaine francophone et notamment au Bénin où, dit-il, "il n’existe pas d’intérêt particulier pour cette littérature".
La Danse des spectres, éditions Plurielles, Cotonou, 2018.
Pour son deuxième livre, Dernières confessions d’un tueur (titre provisoire) qu’il vient travailler à Bordeaux, Jacques Houegbe comblera sans aucun doute cette "page encore blanche" au Bénin qui traversera, sans aucun doute aussi, tout comme son protagoniste et ses crimes, les frontières du pays. Quant à l’enquête, elle démarre au cœur du tribunal de Cotonou où a lieu le premier meurtre…