Laurenţiu Malomfălean est accueilli en résidence à La Prévôté
lauréat résidence de traduction 2019
Publié le
30/09/2019
Essayiste et traducteur, Laurenţiu Malomfălean est accueilli du 4 novembre au 13 décembre à La Prévôté (Bordeaux).
Laurenţiu Malomfălean (né le 5 septembre 1986) est essayiste et traducteur du français vers le roumain. Depuis 2014, il devient docteur en littérature comparée de l’Université « Babeș-Bolyai » de Cluj-Napoca avec la thèse L’imaginaire onirique hypermoderne. Les rêves dans la littérature de l’intervalle 1968-2001. Ses articles sont publiés dans un grand nombre de revues, les plus récentes contributions y étant les rubriques thématiques « Onirodrom » (où il écrit des essais sur les rêves) et « La Veille de Morphée » (où il fait des traductions sur le même sujet).
Il a traduit des ouvrages relevant des domaines tels que la littérature, l’histoire, la psychologie l’astronomie, etc. Dans le champ littéraire, parmi les auteurs qu’il a travaillés on retrouve Georges Perec, Yannick Haenel, Philippe Besson ou Eric-Emmanuel Schmitt. En 2017, il a été boursier du Collège International des Traducteurs Littéraires d’Arles et il a participé aux Ateliers de Traduction Littéraire organisés par le Centre National du Livre (Paris) et l’Institut Culturel Roumain. En 2019, il a rejoint l’atelier « L’Auberge du lointain », inauguré par l’Institut Français et l’ATLAS autour d’Un monde à portée de main de Maylis de Kerangal.
Il est aussi écrivain, poète et prosateur, mais il signe ses propres textes avec le pseudonyme Ovidiu Komlod.
"Après avoir fini la traduction du volume Réparer les vivants de Maylis de Kerangal, je me suis dit que je vais travailler tout de suite sur son dernier roman aussi, Un monde à portée de main. Les versions roumaines des deux œuvres seront publiées en conditions exceptionnelles aux Éditions Litera, dans leur collection de littérature étrangère.
Les défis posés par l’écriture de Kerangal, avec sa phrase musicale, sensuelle et envoûtante, soulèvent des difficultés propres à n’importe quelle langue cible. L’énergie aspirante de l’auteure embrasse la technique et le poétique, le sensible et l’intellectuel, dans un mélange de précipitation et d’acuité extrême, de sorte qu’on ressent le crépitement des apparences dynamité par des éclairs de lucidité, cette vélocité des mots qui s’entrechoquent et se fondent comme dans une chanson rock..."