La Prévôté : fin de la résidence et du projet d'écriture de Jacques Houégbè
Publié le
14/02/2020
Lauréat de la résidence d’écriture francophone Afriques-Haïti 2020, portée par ALCA avec l'Institut des Afriques, le Béninois Jacques Houégbè quitte ce vendredi 14 février la résidence de la Prévôté, à Bordeaux, entamée le 6 janvier dernier et au cours de laquelle il a écrit son projet de premier roman policier intitulé Dernières confessions d’un tueur.
Ce vendredi s'achève une résidence d'écriture d'un mois et demi. Que vous a-t-elle apporté ?
La résidence m'a permis de découvrir un autre cadre d'écriture, d'autres habitudes de travail. Surtout, contrairement au Bénin, j'y ai trouvé du temps pour me consacrer à l'écriture. Cette expérience fut aussi humaine : je pensais d'abord rester cloîtré à la Prévôté - hormis les rencontres prévues - mais, grâce à l'accompagnement d'ALCA, j'ai découvert une ville et beaucoup de personnes.
Vous avez également participé à plusieurs rencontres...
Oui, ces rencontres m'ont été d'une grande richesse. En échangeant avec les auteures Nathalie Bernard et Ysiaka Anam, j'ai découvert deux univers, des nouvelles techniques d'écriture. Comment ne pas s'inspirer du travail de Nathalie, qui a déjà dix titres à son actif ? J'ai aussi participé à une rencontre publique à la Bibliothèque Mériadeck (Bordeaux) à l'occasion de la Nuit de la lecture ou à la librairie du Contretemps à Bègles (33). Ces moments furent très chaleureux, d'autant que les publics étaient avertis et intéressés.
Vous êtes venu en résidence pour travailler votre projet de premier roman. Qu'en est-il ?
J'avais déjà écrit au Bénin une première mouture de Dernières confessions d’un tueur. Fort des échanges avec les publics et les auteurs rencontrés, j'ai réécrit trois fois le texte lors de la résidence. Aujourd'hui, ce texte est achevé et j'aurais grand plaisir à ce qu'il soit édité par une maison d'édition de Nouvelle-Aquitaine !*
*ALCA met à la disposition des éditeurs néo-aquitains un exemplaire du roman policier Dernières confessions d’un tueur, écrit par Jacques Houégbè lors de sa résidence à la Prévôté.